- squaw
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• 1797; h. 1686; mot algonquin, transmis par l'angl. amér.♦ En Amérique du Nord, Épouse d'un Indien. Vieilli Femme amérindienne. Des squaws.squawn. f. Femme mariée, chez les Indiens d'Amérique du Nord.⇒SQUAW, subst. fém.Femme d'un Indien en Amérique du Nord; femme indienne. Dans l'est des États-Unis c'étaient les squaws qui plantaient le maïs (LOWIE, Anthropol. cult., trad. par E. Métraux, 1936, p. 36).Prononc.:[skwo]. Étymol. et Hist. 1688 Squaw ([R. BLOME] L'Amérique angloise, 287 ds HOFLER Anglic.), attest. isolée; 1785 Squah (F. J. CHASTELLUX, Voyage en Amérique, 79, ibid.); 1798-99 squawh (LA ROCHEFOUCAULD-LIANCOURT, Voyage dans les États-Unis d'Amérique, 289, ibid.); 1816 squaw ([L. SIMOND] Voyage d'un Français en Angleterre, 409, ibid.). Empr. à l'algonquin squaw, squa (FRIED. 1960, p. 572 et 769) par l'intermédiaire de l'anglo-amér. où le terme est att. dep. 1634 (DAE, Americanisms, NED).squaw [skwo] n. f.ÉTYM. 1686, puis 1797, attestations isolées; mot angl., empr. à l'algonquin.❖♦ En Amérique du Nord, Femme d'un Indien; femme indienne. || Des squaws. — On a aussi écrit squau.0 Chien-Rouge releva un pan de sa couverture, la roula autour de son cou et alluma la plante indigène. Pour le sauvage, le cigare a un attrait qui ne le cède qu'à sa passion pour l'eau de feu. Les squaws le regardent en souriant, tout en conservant leur physionomie craintive. L'une a dix-huit ou dix-neuf ans, l'autre quinze à peine; toutes deux ont la large face aplatie, les pommettes saillantes et les yeux noirs des Mongols.— Vos squaws ? demandai-je par l'intermédiaire d'un de ces vagabonds qu'on rencontre toujours sur la piste des Indiens.— Oui. Vieille squaw, jeune squaw — la grande est la vieille, la petite est la jeune.Trad. de W. Hepworth Dixon, la Conquête blanche, p. 113-192, in le Tour du monde, 1876, t. I, p. 150.
Encyclopédie Universelle. 2012.